Les femmes qui souffrent régulièrement d’infection urinaire basse (cystite) ne doivent pas se résigner. Il existe en effet des solutions pour prévenir les récidives, comme boire beaucoup ou suivre une cure à base de canneberge. Conseils de médecins.

Les cystites sont surtout dues à des germes

« 90 % d’entre elles sont causées par des germes, généralement d’origine digestive, qui se propagent à la faveur d’une auto-contamination : au moment où l’on va à la selle, les bactéries souillent le périnée, puis l’urètre et vont enfin infecter la vessie », explique le Pr François Haab, chef du service urologie de l’hôpital Tenon (Paris).

D’où cette envie de faire pipi, fréquente et irrépressible, et ces brûlures souvent insupportables en urinant. Et si les femmes sont particulièrement vulnérables (9 cas sur 10), c’est que la distance entre leur méat urétral et leur vessie est beaucoup plus courte que chez les hommes.

Les solutions pour éviter la récidive immédiate

  • Bien soigner l’épisode en cours : « On propose un traitement antibiotique spécifique en une seule prise, par voie orale », indique le Pr Haab.
  • Boire beaucoup (eau, tisane, thé…) de façon à “laver” la vessie des germes présents, et en allant uriner dès que le besoin s’en fait sentir.
  • Faire une cure de canneberge (ou cranberry) de 15 jours à un mois sous forme de jus, de comprimés, de sachets, même si la controverse sur son efficacité demeure… « L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a reconnu l’efficacité préventive de son principe actif, appelé PAC, à raison de 36 mg/jour », confirme le Pr Haab. Cependant, l’Agence estime que les données cliniques actuellement disponibles ne permettent pas de conclure que la consommation de canneberge ait un effet préventif sur les infections urinaires. Les médecins proposent souvent la canneberge en association avec un traitement antibiotique.

    Les mesures à prendre en cas de cystite récidivante

    Un certain nombre de mesures préventives doivent être mises en place :

    • boire au moins 1,5 l d’eau par jour,
    • lutter contre une éventuelle constipation qui accentue la prolifération bactérienne dans le tube digestif ;
    • aller faire pipi après chaque rapport sexuel pour éliminer les germes qui pourraient stationner à l’entrée de l’urètre ;
    • éviter l’hygiène excessive et les savons corrosifs qui “décapent” la flore vaginale.  Source: www.santemagazine.fr

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