C’est une infection sexuellement transmissible dont on parle peu parce qu’elle est silencieuse et le plus souvent asymptomatique : il s’agit de l’infection à chlamydia.

L’infection à la chlamydia c’est un peu comme dans le Bourgeois gentilhomme de Molière. Vous vous rappelez ? Vous avez Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir : eh bien là, c’est pareil, vous pouvez être empêtré dedans sans pour autant être au courant ! Et c’est d’autant plus problématique que cette IST peut vous conduire, Mesdames, à la stérilité.

Les hommes eux aussi sont concernés par cette infection. Ils ne sauraient y échapper.  Mais chez eux, les symptômes peuvent être plus évidents. En général, ils ressentent des picotements en urinant. Ils peuvent aussi constater un écoulement et tout ça, mis bout à bout, les alertes leur permettent de réagir à temps.

Pour les femmes, à part dans certains cas l’apparition de douleurs pelviennes, tout se passe dans le plus grand des silences. Et c’est bien après l’infection, quand elles consultent parce qu’elles ont du mal à tomber enceintes, qu’elles découvrent qu’elles trainent des lésions au niveau des trompes de Fallope qui se bouchent et, de ce fait, empêchent le passage d’un éventuel ovule candidat à la fécondation.

Comment échapper à cette infection et comment réagir en cas de doute ?

Tous les types de rapports sexuels sont susceptibles de conduire à une infection. Qu’il soit vaginal, anal ou oral, un rapport présente un risque de transmission dès lors que l’un des 2 partenaires est malade. J’insiste sur le rapport oral parce que c’est ainsi que se font la majorité des contaminations. Dans ce cas, le risque n’est évidemment pas la stérilité mais la potentielle transmission à un autre partenaire…

On en revient toujours au préservatif. À part l’abstinence, je ne vois pas d’autre moyen d’échapper à une IST si elle rode dans les parages. En cas de doute (après un rapport non protégé par exemple) il y a 2 options.

Soit vous êtes un homme et il suffit d’un test urinaire pour être fixé.
 Soit vous êtes une femme et il faut en passer par un frottis vaginal. L’idéal est de le faire chez votre gynécologue mais certaines femmes préfèrent manier elles-mêmes l’écouvillon avant de faire analyser le prélèvement.

Sinon, mon conseil, dès lors que vous n’êtes pas installé dans une relation stable, c’est de faire un dépistage chaque année.

Il existe des traitements

Rassurez-vous, cette maladie se soigne. Oui, il existe des antibiotiques efficaces contre les bactéries responsables de cette infection. Mais il faut penser, si vous êtes concerné, à informer votre ou vos partenaires qui devront se faire dépister voire suivre le traitement, comme vous.

Ultime question : peut-on être infecté à plusieurs reprises ? Ultime réponse, sans équivoque aucune : oui, on peut croiser des chlamydias plusieurs fois dans sa vie. Mais en général, la première alerte suffit à calmer et à convertir définitivement à l’usage systématique du préservatif.

Source: www.rtl.fr

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