Certains événements douloureux vécus notamment au cours de l’enfance peuvent laisser des traces. Parfois même, ils nous empêchent de réagir sereinement, avec notre capacité d’adulte face à une situation actuelle. En effet, il peut arriver qu’une situation désagréable réactive les sensations liées à un événement traumatique passé non digéré.

Par exemple, « une personne ayant eu une grosse frayeur lors d’un accident de voiture, qui se met à avoir des palpitations, tremblements, à chaque fois qu’elle remonte dans une voiture, même des années après l’accident. Elle a beau savoir que l’accident est loin derrière elle, son corps réagit comme s’il ne le savait pas », apprend-on sur le site de l’Association Francophone d’Intégration du Cycle de la Vie. C’est pour remédier à cela que Peggy Pace, psychothérapeute américaine a développé au début des années 2000 l’intégration du cycle de vie ou ICV, une thérapie psychologique brève.

« Démontrer au cerveau que les événements douloureux sont terminés »

Basée sur des recherches en neurosciences portant sur l’anxiété, le trauma et l’attachement, elle consiste à permettre « la « digestion » des émotions du passé en connectant les réseaux de neurones les uns aux autres, grâce à l’imagerie mentale, et démontrer au cerveau que les événements douloureux sont terminés », apprend-on sur le site de l’Association Francophone d’Intégration du Cycle de la Vie.

Concrètement, le patient établit d’abord avec son thérapeute une « ligne du temps », consistant en une liste de souvenirs succincts dans un ordre chronologique. Puis, durant la séance le thérapeute propose au patient de se remémorer les sensations lors du trauma avant de passer en revue sa « ligne du temps » pour « montrer à l’enfant qu’on était – qui a vécu le traumatisme – qu’il n’est plus coincé dans le passé avec le trauma », précise Élise Castonguay, psychologue à Montréal. « A la longue, le corps comprend que le trauma appartient au passé et n’a plus à subir les émotions désagréables qui y sont liées. »

Cette méthode facilite un soulagement souvent rapide, tant sur le plan psychologique que physiologique. Résultat, « lorsque les émotions liées aux souvenirs s’estompent, le comportement change ».

 

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