Une équipe de scientifiques belges a repéré un nouveau type de cellules impliqué dans les fonctions immunitaires en cas d’infections respiratoires. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait représenter une source d’espoir dans la recherche de traitements pour le Covid-19.

Lorsque notre corps est confronté à une infection, il réagit par une inflammation et de la fièvre. C’est le signe que le système immunitaire fait son travail et active de nombreuses cellules, un peu comme des soldats dans une armée. Les cellules dendritiques (CD) sont en quelque sorte les généraux de cette armée. Elles peuvent précisément activer et ordonner aux soldats de tuer les cellules infectées grâce à des antigènes. Ce qui, en d’autres termes, permet de déclencher des réponses immunitaires dans l’organisme.

Plusieurs équipes de scientifiques du VIB-UGent Center for Inflammation Research en Belgique auteurs d’une étude parue dans la revue Immunity ont analysé des souris atteintes d’infections respiratoires virales (pneumonie et grippe) à l’aide de technologies mono-cellulaires. Cette résolution unicellulaire leur a permis de séparer finement les cellules dérivées du monocyte des cellules dendritiques pendant leur réaction à l’infection.

Les chercheurs ont découvert que ces cellules dérivées de monocytes existent bel et bien, mais qu’elles ne présentent pas d’antigènes. Ce nouveau type de cellule hybride répondant au nom scientifique de inf-cDC2 combine des monocytes, des macrophages et des cellules dendritiques et assure une meilleure forme d’immunité.

Un espoir dans la recherche de traitement Covid-19

« Cela a été une grande surprise pour nous. On nous a tous appris que les cellules dérivées des monocytes sont d’excellentes cellules présentatrices d’antigènes, surtout en cas d’inflammation. Maintenant, nous montrons que c’est en fait un nouveau type de cellule hybride qui fait tout le travail. Cela change vraiment ce que nous savons sur le système immunitaire et c’est une connaissance très importante pour comprendre les infections virales respiratoires et autres maladies inflammatoires », explique Bart Lambrecht, qui a participé à la recherche.

« Grâce à l’utilisation de technologies mono-cellulaires, nous avons pu harmoniser toutes les découvertes de ces dernières années et identifier les différents types de cellules impliquées. À l’avenir, il sera très intéressant de voir dans quelles autres conditions inflammatoires ces inf-cDC2 sont générés et comment ils peuvent potentiellement être ciblés thérapeutiquement », renchérit sa collègue Charlotte Scott.

Les chercheurs estiment également que ces résultats représentent une pertinence directe pour la pandémie actuelle de Covid-19, causée elle aussi par un virus respiratoire. Notamment dans le traitement d’urgence actuellement à l’étude qui consiste à utiliser le plasma sanguin des patients guéris du Covid-19, afin de fournir des anticorps aux malades.

Source: www.pourquoidocteur.fr

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